PARTICULIERS

A l’origine des desserts traditionnels de Noël

Des semaines à attendre, des jours à préparer, quelques heures à s’en délecter… les célébrations de Noël font la part belle aux douceurs et gourmandises gorgées de symboles. Si chaque foyer entretient sa propre façon de solenniser l’événement, il est des recettes de famille, typiques de certaines régions, qui se transmettent de génération en génération. Tour d’horizon de quelques desserts rituels et traditionnels de Noël, qui font la fierté de notre patrimoine immatériel. 


La bûche de Noël

Dès la mi-décembre, pâtissières ou glacées, elles s’affichent parfaitement alignées au premier rang des vitrines de nos boulangeries-pâtisseries. Elles, ce sont les bûches de Noël. Saviez-vous que l’origine de ce dessert traditionnel émane d’une très ancienne coutume païenne des pays d’Europe du Nord qui consistait à laisser brûler le plus longtemps possible lors de la veillée de Noël une très grosse souche de bois décorée de feuillages et de rubans pour marquer la fin du solstice d’hiver ?


Depuis le XIXème siècle, c’est une version sucrée qui vient couronner les repas de réveillon.


Les treize desserts de Provence

En Provence, la coutume veut que treize desserts ornent la table de fête le soir de la veillée de Noël. Pourquoi treize ? En signe d’abondance, d’abord. Ensuite parce que chacun d’entre eux représente un des 12 apôtres présents autour de Jésus lors de la Cène, événement fondateur du Christianisme.


Pour les puristes, la tradition voudrait que les desserts soient servis à la fin du repas puis offerts aux convives durant trois jours, afin de prolonger et de partager l’esprit de Noël en famille et entre amis de passage.


Sur une table recouverte de trois nappes blanches, on trouve ainsi les mendiants composés de quatre fruits secs (noix ou noisettes, figues, raisins et amandes) qui représentent les quatre ordres religieux ayant fait vœu de pauvreté. Mais également la pompe à huile, gâteau mi-pain mi-brioche parfumé à la fleur d'oranger, que l'on rompt à la main ; du nougat blanc symbolisant le bien, du nougat noir au miel fondu cuit avec des amandes symbolisant le mal, du nougat rouge, à la rose et aux pistaches ; des clémentines ou des oranges, du melon d’eau, des calissons d’Aix, un fruit exotique, et des dattes, en hommage aux Rois mages.


Les biscuits et pains aux fruits d’Alsace

A l’origine, les « bredele » d'Alsace sont de petits sablés et pains d’épices de Noël dont on se servait avant pour décorer le sapin. Il en existe de nombreuses formes aux goûts variés : étoiles à la cannelle, lunes aux amandes, angelots à l’anis, à la crème ou à la confiture, ou encore écureuils au poivre ou au gingembre… Il était de coutume de les confectionner pendant la période de l’Avent, quelques semaines avant Noël, et de les conserver dans des boîtes en métal jusqu’au soir du 24 décembre. Aujourd’hui, on les trouve en Alsace toute l’année.


Les pains à la cannelle de Noël, aux fruits secs et fruits confits sont d’autres spécialités de la région. Selon les villages, les recettes diffèrent un peu : la version très compacte s’apprécie en tranches fines, alors que celle plus moelleuse et davantage sucrée se déguste trempée dans de l’eau de vie.


Le gâteau à la broche des Hautes Pyrénées

Imaginez un gâteau en forme conique, confectionné de 10 à 20 couches d’une pâte délicatement parfumée que l’on cuit à la broche en le tournant des heures entières au-dessus des braises. Autrement appelé Rocher des Pyrénées, montagne sucrée, sapin de douceur, cet impressionnant dessert qui orne les tables aux grandes occasions serait originaire des Balkans.


Bon à savoir :

Depuis 2010, le « repas gastronomique des Français » est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco ». L’Organisation des Nations Unies souhaite en effet protéger les pratiques culturelles et savoir-faire traditionnels, aux côtés des sites et monuments1.


Assurer la transmission des traditions culinaires en toute sécurité

Quand on cuisine ou que l’on pâtisse, à fortiori avec de jeunes enfants, la plus grande prudence est de mise. Chaque année, plus de 740 000 accidents de la vie courante chez les enfants de 0 à 6 ans entraînent un recours aux urgences2. Et pour les enfants de 0 à 4 ans, 80% de ces accidents ont lieu à la maison. Coupures, brûlures… : si les enfants doivent être surveillés comme le lait sur le feu, les adultes doivent également prendre certaines précautions et adopter de bons réflexes. Le premier d’entre eux ? Vérifier que l’on dispose des assurances et garanties adaptées en cas d’accident domestique. Les banques vous proposent des formules d’assurance multirisques habitation sur-mesure pour protéger votre domicile, votre famille et vos biens. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre conseiller pour vérifier que vous avez souscrit la formule adaptée à votre situation.


Que vos traditions agrémentent vos tables de treize desserts, de gâteaux à la broche, sablés aux épices, bûches, nonettes de Dijon (Bourgogne-France Comté), coquelins de Chartres (Centre- Val de Loire), haguinettes de Noël (Normandie), neules catalanes (Occitanie), lunettes à la confiture de Romans (Rhône-Alpes – Auvergne) … les équipes des banques implantées au cœur de nos territoires vous souhaitent de délicieuses célébrations de fin d’année.




1- https://ich.unesco.org/fr/RL/le-repas-gastronomique-des-franais-00437
2-
https://www.credit-du-nord.fr/sites/actualites/nos-conseils-de-prevention-pour-2022




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